perpendiculairement au-dessus de l’ancien cratère du volcan de Toluca, actuellement rempli d’eau, et dont le sommet n’a pas plus de 3 mètres de large.
Saussure, Ramond, M. de Humboldt, ne doutent pas que les bulles et couches vitreuses des Alpes, des Pyrénées , de la Cordillère, ne soient des effets de la foudre ; mais cette opinion n’est pas le résultat d’une observation immédiate : ils y sont arrivés par voie d’exclusion ; ils l’ont adoptée parce qu’aucune autre explication n’a paru satisfaire aux circonstances du phénomène. Passons donc à des faits qui ne puissent donner lieu à aucune équivoque.
Le 3 juillet 1725, la foudre étant tombée, en rase campagne, sur un troupeau, à Mixbury (Northamptonshire), tua cinq moutons et le berger. Près des pieds de celui-ci on remarqua, dans le terrain, deux trous de 12 centimètres de diamètre et de 1 mètre de profondeur. Le révérend docteur Jos. Wasse, ayant fait creuser avec soin tout autour de ces trous, on reconnut qu’ils étaient cylindriques jusqu’à la profondeur d’un demi-mètre. Après ils devenaient étroits ; plus bas encore chacun se bifurquait. Dans la direction d’un des rameaux, on trouva une pierre très-dure, d’environ 25 centimètres de long, de 15 centimètres de large et de 10 centimètres d’épaisseur. Une fente récente la partageait en deux. Sa surface était vitrifiée.
Vers l’année 1750, la foudre tomba sur la tour des