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avec un dédaigneux sourire les pygmées qui, en raidissant leurs petits bras, espèrent arrêter la marche de l’esprit humain. Du haut de ce monument glorieux, Molière nous criera sans relâche, de ne point écouter la voix du découragement, de marcher au contraire, d’un pas terme et persévérant, vers l’avenir que son génie avait aperçu, dont il déblaya les approches, et au sein duquel l’humanité trouvera dans un majestueux repos le prix de ses longues, de ses sanglantes luttes.