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tale de l’Irlande; on les a déposés dans la chapelle de l’Université. Le catalogue bibliographique suivant fera, je l’espère, suffisamment apprécier l’astronome, le professeur, le géomètre. Quant à l’homme moral, pourrais-je rien dire de plus significatif que ces simples paroles d’une lettre qui m’a été adressée par un de ses compatriotes :

« Je ne pense pas que jamais personne ait été plus universellement regretté. J’ose affirmer que Brinkley n’avait pas un seul ennemi! Brinkley habitait cependant cette malheureuse Irlande, foyer de tant de passions ardentes, de tant de haines implacables, de tant de cruelles misères ! »

L’Académie des sciences de Paris avait voulu se l’attacher en le nommant correspondant en 1820.

démonstration générale du théorème de cotes, déduite des seules propriétés du cercle. — (Lu à l’Académie d’Irlande le 4 novembre 1797 : imprimé dans le VIIe volume des Transactions of the Royal Irish Academy.)

Les démonstrations du théorème de Cotes données par Moivre, par Maclaurin, etc., reposaient sur les propriétés de l’hyperbole et sur l’emploi de quantités imaginaires. Brinkley, comme le titre de son Mémoire l’indique, a cru devoir essayer d’arriver au même théorème en ne faisant usage que des propriétés du cercle. Sa démonstration n’occupe que quatre pages.