Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/364

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rédaction des biographies des principaux astronomes, nous n’avons pas à insister sur les travaux mathématiques de Newton. Nous n’entrerons dans aucun détail sur la longue polémique qu’il soutint contre Leibnitz à propos de la découverte du calcul différentiel. Quoique la Société royale ait donné raison a Newton par une décision solennelle, nous ne pouvons partager une telle opinion, que n’a sanctionnée d’ailleurs aucun des grands géomètres modernes.

Nous signalerons seulement les trois principaux ouvrages mathématiques de l’illustre astronome.

Analysis per equationes numero terminorum infinitas (publié en 1711). Cet ouvrage, dans lequel on trouve plusieurs applications de la doctrine des fluxions découverte par l’auteur, longtemps auparavant, fournit une preuve du génie mathématique de Newton.

Arithmetica universalis sive de compositione et resolutione arithmetica liber. Cet ouvrage a paru en 1707 ; il est éminemment digne de l’attention des géomètres, qui y trouvent les plus habiles combinaisons des formules analytiques et les moyens d’obtenir les résultats de la simplicité la plus élégante.

Methodus differentialis. Cet ouvrage, publié en 1711, apprend à déterminer la courbe du genre parabolique qui peut passer par un nombre déterminé des points donnés et fournit des méthodes très-utiles pour l’évaluation approchée des quadratures.

Nous ne ferons pas mention ici des écrits théologiques