ront aux plus prévenus que l’Instruction théorique reçue à l’École polytechnique a eu pour résultat, dans ces circonstances, le perfectionnement des méthodes dont on faisait anciennement usage.
Les travaux relatifs à la carte géographique de la France sont rangés à bon droit parmi ceux qui feront le plus d’honneur à notre pays et à notre époque. Eh bien, examinez attentivement à qui sont dues les grandes triangulations reliant entre eux les points principaux et circonscrivant les erreurs possibles entre des limites très restreintes.
Vous trouverez à la tête de ces opérations les Corabœuf (1794), les Largeteau (1811), les Peytier (1811), les Hossard (1817), les Rozet (1818), etc., etc.
Le jaugeage exact des eaux courantes, lorsqu’elles passent par des orifices de grandes dimensions diversement conformés, est un des plus grands besoins de l’hydraulique pratique. C’est par une appréciation rigoureuse du débit liquide qu’on peut évaluer sans équivoque la puissance des moteurs employés dans une multitude d’usines. Les expériences commencées par MM. Poncelet (1807) et Lesbros (1808), et terminées par ce dernier, fourniront désormais aux ingénieurs les données dont ils avaient manqué jusqu’ici.