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juste et d’aussi loin que les balles allongées cylindro-coniques.


TRAVAUX DES INGÉNIEURS-CONSTRUCTEURS DE VAISSEAUX.


La parfaite identité de forme est la première condition à laquelle doivent satisfaire les pièces mobiles qui entrent dans le gréement des navires. Pour cela, il est nécessaire que les pièces en question ne soient pas le produit d’un travail manuel. On lira avec plaisir, dans un ancien Rapport de M. Charles Dupin sur les mérites de son collègue, M. Hubert (1797), la description des machines variées inventées par cet ingénieur, et qui déjà alors fonctionnaient avec succès dans l’arsenal de Rochefort.

M. Reech (1823) et d’autres ingénieurs-constructeurs de vaisseaux sont entrés dans la même voie et y ont également réussi.


INGÉNIEURS-HYDROGRAPHES.


L’exploration de nos côtes maritimes a fixé longtemps, et avec raison, l’attention publique ; l’atlas qui en est résulté est an des plus grands services rendus à la navigation et à l’humanité. Quels ont été les collaborateurs de M. Bautemps-Beaupré dans l’exécution de ce magnifique travail, si ce ne sont les Bégat (1818), les Duperré (1818), les Tessant (1822), les Chazallon (1822) et les Darondeau (1824) ?

Les nombreuses cartes nautiques exécutées pendant des voyages de circumnavigation par les Tessant, les Darondeau, les Vincendon-Dumoulin (1831), etc., montre-