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preuves de capacité qui ont été appréciées de tous les intéressés et ont fait ranger la mort prématurée de cet homme d’élite parmi les tristes événements dont un pays tout entier doit conserver douloureusement le souvenir ; M. Coste avait pour associé, dans ses travaux du Creuset et dans ceux de Decazeville, un jeune ingénieur, devenu depuis un physicien illustre, M. de Senarmont (1826) ;

M. Sauvage (1831) à qui l’on doit les conduites d’eau et les fontaines publiques de Charleville, actuellement ingénieur en chef du matériel du chemin de fer de Paris à Strasbourg ;

M. Audlbert (1837), ingénieur en chef du matériel du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée ;

M. Philips (1840), chargé des mêmes fonctions au chemin de fer de l’Ouest ;

Et MM. Declerck (1831), Houpeurt (1840), Renouf (1838), etc., attachés à l’exploitation des houillères et fonderies de Decazeville, des mines de houille de la Loire, de celles de la Sarthe et de la Mayenne.


TRAVAUX DES INGÉNIEURS MILITAIRES.


Lorsque pour ajouter à la force de nos places de guerre, on eut reconnu la nécessité de soustraire aux coups de l’artillerie des assiégeants les flèches massives à l’aide desquelles on soulevait les ponts-levis ; lorsqu’on voulut rendre la manœuvre de ces ponts tellement facile, qu’un seul homme pût l’opérer, n’a-t-on pas vu les Bergère (1802), les Poncelet (1807), etc., etc., pourvoir à ce besoin avec une simplicité et une élégance dont