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de la fabrication des chaux, des ciments, des pouzzolanes, et une appréciation statistique des économies apportées par les recherches de M. Vicat dans les grands travaux publics. Ce rapport avait déjà été inséré dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes pour 1846 ; je l’ai reproduit en y ajoutant seulement le discours prononcé en 1837.

L’amélioration de nos cours d’eau et de nos principaux ports maritimes, ainsi que les inventions qui pouvaient rendre plus sûre et plus rapide la navigation, ont été longtemps le sujet des préoccupations de M. Arago. J’ai cru devoir réunir sous un titre commun, et pour terminer ce volume de ses Œuvres, les discours, rapports ou notes diverses qu’il a composés à ce sujet en 1833, 1835, 1837, 1839, 1842 et 1846. C’est dans le discours du 2 mars 1846 et dans une note écrite en 1837, que l’illustre savant a exposé ses idées sur l’élévation de l’eau de la Seine au moyen de turbines annexées à un barrage placé sur l’un des bras du fleuve ; il sera bon de rapprocher des indications qu’on y trouve le rapport sur la filtration des eaux et sur l’élévation de l’eau des mines, que j’ai inséré dans le volume suivant (pages 481 à 510). Tous ces documents ont été reproduits tels qu’ils avaient été communiqués à l’Académie des sciences ou à la Chambre des députés. M. Arago est aussi revenu sur l’élévation des eaux de la Seine au moyen des turbines dans son travail sur les fortifications de Paris, à propos des manœuvres d’eau qui pourraient