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des notions exactes sur ces puissants appareils : mais il fallait éviter d’engager la discussion dans un ouvrage où elle ne pouvait pas être suivie. On voit maintenant comment j’ai été amené à supprimer les Notices que j’avais annoncées l’an dernier, et dont la réunion devait compléter cet Annuaire. J’ai pris, cependant, le parti de conserver un des chapitres, celui qui traite des explosions des chaudières, parce qu’il ne semble pas susceptible par sa nature de donner lieu à une discussion de priorité, parce qu’il était déjà entièrement imprimé ; enfin, et principalement, parce que l’époque très-prochaine de la publication de ce petit ouvrage ne m’aurait pas laissé le temps de le remplacer par un article de même étendue qui me parût mériter d’être offert aux lecteurs. »

Je dois dire ici que M. Arago ne m’a pas parlé du Traité qu’il mentionne dans la Note précédente, et que j’ai fait de vaines recherches pour le retrouver.

L’étude approfondie que M. Arago avait faite des machines a feu, les expériences qu’il avait exécutées en collaboration avec Dulong sur la force élastique de la vapeur, expériences dont je parlerai plus loin, lui avaient acquis une juste autorité dans tout ce qui concerne la construction et l’emploi de ces machines, qui ont joué un si grand rôle dans la révolution économique et industrielle accomplie pendant la première moitié du xixe siècle. Aussi l’illustre physicien a pris plusieurs fois la parole à la Chambre des députés, savoir : les 7 et 8 mai 1834, le 29 mai 1835, les 16 et 17 juin 1840 et le 2 juillet 1844, sur les encouragements qu’il