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restres ; M. Arago s’était occupé de ce problème dès 1816, dans les Annales de chimie et de physique.

Le livre XV, consacré à la lumière zodiacale, a été dicté en 1852 ; il contient, entre autres choses nouvelles, les résultats des observations faites à l’Observatoire de Paris en 1843.

Le livre XVI, consacré à l’exposition des mouvements des planètes, aux lois de ces mouvements, à la découverte de la translation de la Terre et des autres planètes autour du Soleil, a été dicté en 1851 à M. Goujon. Les tables relatives aux éléments des orbites des planètes sont dressées de telle façon que, au fur et à mesure de la découverte d’une petite planète, on peut les compléter sans rien changer au texte. M. Arago ouvrait en quelque sorte un chapitre qui ne devait pas être fermé ; il croyait à l’existence de corps planétaires que l’on enregistrerait en nombre d’autant plus considérable que les instruments astronomiques seraient plus parfaits et que les observations seraient plus attentives. Nous avons retrouvé, sur ce sujet, les lignes inédites suivantes, écrites de la main du savant astronome avant 1845, et qui complètent sa pensée telle qu’elle est exprimée dans l’Astronomie populaire :

« Les premiers noms des planètes paraissent avoir été relatifs à l’éclat ou à la nature de la lumière dont ces astres brillent. Ainsi, Saturne, comparativement peu lumineux, fut nommé Phénon (qui paraît) ; Jupiter, Phaéton (le brillant) ; Mars, Pyroïs (couleur de feu) ; Mercure, Stilbon (l’étincelant) ; Vénus, Phosphore (porte-lumière).