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que M. Arago a faite à Priestley et à Watt dans une des plus grandes découvertes de la chimie la fin du xviiie. M. Arago a pris soin de conserver l’énoncé de l’adhésion complète que M. Dumas avait donnée à son opinion.

En 1833, 1835. 1836 et 1846, M. Arago prononça à la Chambre des députés cinq discours très-courts sur l’assainissement des lagunes ; sur le rôle que les indigènes pourraient jouer dans la colonisation de l’Algérie ; sur diverses améliorations faites et encore à faire à l’Observatoire de Paris ; sur les fautes commises dans la construction de l’église de la Madeleine ; sur un embranchement du chemin de fer à construire entre Narbonne Perpignan et Port-Vendres. J’ai réimprimé ces discours, qui tous contiennent des faits ou des appréciations d’un réel intérêt.

Les lettres au maire de Toulouse sur le nouvel Observatoire qu’on se proposait en 1839 de construire dans cette ville ; au président de la république de Bolivia relativement à la mesure de l’arc du méridien de Santa-Cruz ; au préfet des Pyrénées-Orientales sur les améliorations à exécuter à Port-Vendres ; au ministre de l’intérieur relativement à l’importance qu’il y avait à mettre les découvertes de MM. Niepce et Daguerre dans le domaine public en accordant aux illustres inventeurs ou à leurs familles une récompense nationale, donnent des exemples de la noble simplicité de la correspondance de l’illustre secrétaire perpétuel de l’Académie des