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les pluies dans les régions tropicales et eu Égypte, ayant été dressés par mon illustre maître, je me suis efforcé de les remplir d’après les nombreuses notes qu’il avait réunies sur ces divers sujets et qu’il m’a donné à dépouiller.

La Note xiii sur les pluies mêlées de corps étrangers est de la réunion de quatorze articles publiés soit dans les Annales de chimie et de physique, soit dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, à des époques peu éloignées de celles où les faits ont été observés. M. Arago a conclu de l’ensemble de ces documents que les pluies colorées sont un simple mélange de l’eau météorologique et de diverses poussières arrachées à la terre par les vents et transportées au loin dans l’atmosphère.

La Note xiv sur les neiges rouges avait été publiée en 1819 dans les Annales de chimie et de physique ; M. Arago y a ajouté en 1852 cette conclusion que, tandis que la coloration des pluies rouges tient à la présence de matières minérales, les neiges rouges doivent leur teinte remarquable à des corpuscules organiques.

La Note xv sur les pluies par un temps serein est formée de la réunion de communications faites à l’Académie des sciences en 1837, 1838. 1840 et 1844.

M. Arago a écrit en 1835 la Note numéro xvi sur les prétendues pluies de crapauds. Tout en appelant de nouvelles études sur le phénomène, il penche vers l’opinion de Théophraste, qui regardait comme probable qu’après des pluies survenues à la suite de sécheresses, et a certaines époques, ces animaux pouvaient en grand nombre sortir du sol.