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rique, furent aussi des questions qu’il approfondit ou résolut.

Tous les travaux que je viens de résumer sont réunis dans les 47 pages qui forment la Notice sur la pression atmosphérique ; j’ai exécuté tous les calculs dont les résultats s’y trouvent présentés.

Le phénomène de la pluie a été étudié par M. Arago avec la même persévérance que tous les autres météores importants qui exercent une influence plus ou moins considérable sur la vie à la surface du globe terrestre. Ainsi qu’il le dit lui-même, il lui a consacré une partie du temps qu’il lui a été permis, dans sa laborieuse carrière, de donner à la météorologie.

Soit dans les Annuaires du Bureau des Longitudes, soit dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, soit surtout dans les Annales de chimie et de physique, pendant cette active période de quinze ans (1816-1830) où il a dirigé ce recueil dans une voie si féconde, si utile aux progrès de toutes les sciences, se trouvaient disséminées une foule de Notes sur la pluie, sur ses variations avec les saisons, avec les lieux, avec les hauteurs, sur son influence relativement à ce qu’on appelle le climat. J’ai été chargé du soin de réunir tous ces documents en un corps de Notice scientifique. En 1852, M. Arago m’a dicté la courte introduction qui est eu tôle de ce travail ; il a voulu ensuite y mettre le rapport qu’il a bien voulu faire sur un Mémoire relatif à des expériences que j’avais entreprises sous ses auspices dans le but de déterminer la composition des matières contenues dans les eaux