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couverte de l’influence que dans l’état de mouvement, toutes les substances, mais surtout les métaux, exercent sur l’aiguille aimantée, M. Savary reprit, avec l’assentiment de l’illustre directeur de l’Observatoire, l’examen de la question, et reconnut que certaines épaisseurs métalliques empêchaient l’action des décharges électriques de se transmettre à des aiguilles d’acier placées au centre de cylindres de cuivre, d’étain, d’argent, etc. Ce complément des recherches de mon vénéré maître n’a pas encore été terminé. Il reste à faire plus d’une découverte dans cette branche de la science, dont on lui doit la féconde création.

Sous le titre de Sur quelques phénomènes curieux, j’ai réuni plusieurs Notes éparses, publiées de 1820 à 1828 dans les Annales de chimie et de physique, sur certains états de l’air relatifs soit à des faits d’électricité, soit à des faits de sonorité qui auraient besoin d’être observés avec attention, sur la forme des nuages, sur des bruits souterrains, sur un singulier phénomène de végétation, sur une tempête extraordinaire.

Le Mémoire sur les dépressions de l’horizon de la mer avait paru en 1824 dans la Connaissance des Temps pour 1827 ; je l’ai réimprimé sans aucun changement ; il conclut que le seul moyen d’arriver à une grande précision dans les mesures des hauteurs à la mer, est de rapporter les astres à deux points opposés de l’horizon.