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de grands périls et après une dangereuse captivité. Le récit s’en trouve dans l’Histoire de ma jeunesse, qui complète le Mémoire sur la mesure de la méridienne de France.

MM. Arago et Biot firent aussi à Formentera de nombreuses observations barométriques et prirent la mesure de la longueur du pendule à secondes par la méthode de Borda, mais avec des appareils un peu différents et qui sont de leur invention ; la description en est donnée dans le livre XXIII de l’Astronomie populaire (tome IV, pages 50 à 59). Je dois seulement ajouter ici que les procès-verbaux des séances du Bureau des Longitudes mentionnent qu’avant son départ pour l’Espagne, le 16 août 1806, « M. Arago lut un Mémoire dans lequel il rendait compte de quelques erreurs auxquelles on est exposé dans la mesure du pendule invariable. » L’illustre astronome revint plus tard sur ce sujet ; car, dans le procès-verbal de la séance du 17 juillet 1816 du Bureau des Longitudes, il est constaté qu’il présenta une Note sur le raccourcissement des fils dans l’observation du pendule. « En amenant, dit ce procès-verbal d’après M. Arago, le plan dans l’appareil de Borda tangentiellement à la boule du pendule oscillant, il faut prendre garde de ne pas soulever cette boule, car le fil se raccourcit à l’instant et ne reprend pas sa longueur primitive lorsque le plan s’éloigne. »

Il ne m’a été remis ni manuscrits ni registres d’observations ou de mesures sur ces anciens travaux, non plus que sur quatre autres communications mentionnées en ces termes dans les mêmes procès-verbaux : « 11 no-