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Dès 1833 M. Arago avait prévu, en rédigeant son Mémoire sur le carré du cosinus, les applications qui su trouvent maintenant réalisées. La mesure de la hauteur et la détermination de la nature des nuages, l’étude de la lumière cendrée, la comparaison du bord lumineux de la Lune aux taches sombres qu’on a appelées des mers, les observations de la lumière de Jupiter et de ses satellites, sont autant de sujets dont il s’occupait depuis l’époque où il avait inventé sa lunette polariscope.

J’ai réuni, dans les Notes xlviii et xlix de l’Appendice, les observations que mon illustre maître a faites sur la lumière de la Lune et que j’ai retrouvées dans ses registres ; quelques-unes remontent à 1811. L’idée de rechercher dans la lumière cendrée une sorte de mesure de l’état plus ou moins nuageux de l’atmosphère terrestre a été soumise en 1833 à l’Académie des sciences.

À la fin de la Note numéro xlv de l’Appendice se trouvent (pages 558 et 560) les observations faites en 1842 sur la polarisation de l’atmosphère terrestre éclairée par la Lune.

Les observations de la polarisation de la lumière des halos et d’arcs remarquables apparus sur les nuages, que l’on doit au savant physicien, sont placées sous les numéros xlvi et xlvii dans l’Appendice.

Quoiqu’il eût eu recours à des collaborateurs très-habiles et très-actifs pour essayer de suppléer à l’état de sa vue devenant tous les jours plus alarmant, et tâcher d’achever un grand nombre de recherches entreprises depuis