Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dès 1815, ainsi que cela résulte d’une communication insérée en janvier 1817 par M. Biot dans le Bulletin de la Société philomatique. Ce fait est rappelé par mon vénéré maître dans une Note insérée dans le tome VII des Œuvres (page 445), que j’ai déjà, mentionnée précédemment (page cvi) Dans cette même Note se trouve consignée (pages 442 et 443) un moyen auquel M. Arago attachait de l’importance pour déterminer les pouvoirs dispersifs comparatifs de toutes sortes de substances. Les physiciens qui savent les avantages que l’on a tirés dans ce but de l’emploi des raies de Frauenhofer, comprendront que M. Arago ait tenu à l’honneur d’avoir le premier eu l’idée de se servir, pour la détermination des pouvoirs dispersifs, des spectres interrompus.

Les expériences qui ont servi à la graduation expérimentale du polarimètre ont été exécutées par M. Laugier, sous la direction de M. Arago. Le cyanomètre, je viens de le constater, a été construit, pour la première fois, en 1815 ; le polarimètre a été présenté en 1845 à l’Académie des sciences. Le 11 novembre 1850, M. Arago a aussi communiqué à l’illustre corps savant une note sur la graduation de cet instrument, qui n’est que l’extrait d’un passage de son sixième Mémoire sur la photométrie.

Avant de graduer exactement son polarimètre, M. Arago se contentait de déterminer les positions dans lesquelles il fallait mettre les plaques de glace pour neutraliser la polarisation de la lumière sous toutes les inclinaisons de la surface réfléchissante.

J’ai placé dans l’Appendice, sous les numéros xli et xlii, le relevé des observations faites à ce sujet par l’il-