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lame de verre à faces parallèles. La table jusqu’alors inédite qui s’y trouve insérée est écrite de la main de M. Laugier. J’ai fait dessiner, d’après l’instrument construit par M. Duboscq, les figures du photomètre dont mon illustre maître est l’inventeur et qu’il décrit dans ce Mémoire ; j’ai rédigé la légende de ces figures qui n’avaient encore été publiées dans aucun ouvrage, quoique l’appareil eût été présenté à l’Académie des sciences en 1845, ainsi qu’il résulte d’une note du tome XXI des Comptes rendus des séances que j’ai reproduite à la suite de ma rédaction.

Dans le premier Mémoire sur la photométrie, la loi du carré des cosinus n’avait été vérifiée expérimentalement que pour des rayons lumineux marchant confondus ; elle est ici démontrée pour des rayons restant continuellement séparés, et sa généralité absolue est ainsi établie.

À la fin de son Mémoire, M. Arago montre qu’il n’aurait pas pu résoudre les problèmes qu’il s’était proposés en se servant des appareils jusqu’alors connus, et particulièrement du photomètre de Leslie. Il fait voir que cet instrument, tout à fait insuffisant pour la mesure des intensités relatives de vives lumières, pourrait servir à étudier les réflexions comparatives de la lumière et de la chaleur. J’ai imprimé dans l’Appendice, sous le numéro xxvi, une Note restée inédite, mais écrite par M. Arago lui-même en 1839 sur ce sujet, et l’extrait d’une lettre qu’il a adressée à M. de Humboldt en 1850.

La nature des sources lumineuses a préoccupé longtemps l’illustre physicien, et on en trouve la preuve dans la note insérée sous le numéro xxviii (page 492), note écrite