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repris dans le texte les places qui leur appartenait dans l’ordre logique de la narration.

Le chapitre viii est consacré à l’examen de quelques réclamations de priorité qu’excita la publication de l’admirable découverte de MM. Niepce et Daguerre, et il prouve clairement la grande antériorité de nos compatriotes sur les physiciens anglais. Parmi ces derniers, M. Talbot a des droits incontestables à une part de la reconnaissance publique, pour ses expériences relatives à la photographie sur papier ; mais il ne peut réclamer la priorité de l’invention. La description de son procédé est donnée dans le chapitre ix. Ces deux derniers chapitres sont extraits en partie du tome VIII des Comptes rendus de l’Académie des sciences ; ils ont été revus et corrigés en 1852.

Les chapitres x, xi, xii et xiii sont la reproduction au texte de 1839. À propos du chapitre xiii, consacré à la question de savoir si l’on pourra arriver à obtenir des photographies en couleur, j’ajouterai que j’ai retrouvé une note où il se trouve mentionné que les poudres employées par M. Daguerre, dans ses expériences de phosphorescence, et qui avaient la propriété d’émettre la lueur rouge, bleue ou verte, après avoir été frappées par de la lumière ayant ces couleurs, étaient du sulfate de baryte convenablement préparé. Ces essais de M. Daguerre sur les couleurs photogéniques remontent à 1824.

Enfin, pour terminer les renseignements que j’ai à donner en ce qui concerne la Notice sur le daguerréotype, je dirai encore que le chapitre xiv, relatif à la gravure photographique, est le résumé d’une communication faite par