Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

4, 7 et 8 en étaient écrits ; les neuf autres ont été rédigés postérieurement.

Le § 3, sur l’horloge polaire, est de 1850 ; le § 5, sur la couleur propre des corps et la cyanométrie, et le § 6, sur la lumière des corps incandescents, ont été dictés en 1851 à M. Goujon ; ils rappellent les dates de découvertes auxquelles M. Arago attachait de l’importance, parce qu’elles avaient été obtenues par l’application des propriétés de la polarisation à l’observation de la lumière émise par certains corps. De même, le § 10 constate que par l’emploi de son polariscope, M. Arago le premier a reconnu, en 1825, que la lumière des halos est polarisée par réfraction.

Dans le § 11, l’illustre physicien rappelle que les lois de la polarisation lui ont permis d’imaginer en 1835 un instrument propre à faire voir les écueils au fond de la mer, instrument qui rendrait bien des services à la navigation si les marins prenaient l’habitude des observations d’optique. Aux observations ordinaires sur la température, l’état hygrométrique et la composition de l’air, sur la répartition de l’électricité et du magnétisme, qui avaient été faites dans les ascensions aérostatiques. M. Arago proposa, en 1841, de joindre les observations sur la distribution de la lumière dans l’atmosphère, soit à l’état neutre, soit à l’état de polarisation. Son polariscope, transformé en polarimètre, était l’instrument qui devait servir à résoudre la plupart des questions posées par l’illustre physicien, sur la distance et l’épaisseur des nuages, l’éloignement des montagnes, etc.

Dans le § 12, qui rappelle l’application faite en 1811