DR I-’IUXCK. «i
révtM’bères du Dcsicrto, d’tëspadan, do Mongo, ainsi que de l’horizon de la mer, et nous» y avons mesuré les angles : t’entre le Dcsierto et Espadon ; 2* entre le Dcsicrto et Mongo ; S" entre tëspadnn et Mongo.
A la station de Mongo, nous éprouvâmes, MM. liiot, Chaix et moi, toutes les rigueurs de la mauvaise saison. Cette montagne élevée est située près de la ville de Dénia, vers l’extrémité du cap Suint-Antoine, et elle domine la mer de toute part. Comme on découvre librement de ce point, vers le nord, tout le royaume de Valence, et vers l’est les îles d’Iviza et ik Fonncntcrn, nous dûmes nous y installer pour étendre jusqu’à cette dernière île In chaîne de notre triangulation. On ne parvint A y établir nos tentes, nos réverbères et nos instruments qu’après des efforts infinis en creusant un chemin dans le roc pour amener ces lourds objets sur le mamelon dont nous avions fait choix. Les matelots chargés d’entretenir les réverbères, et qui durent passer l’hiver dans cette station, curent beaucoup à souffrir cita intempéries, quoique M. Morand, consul de France h Déni», eut pris soin de leur faire bâtir une cabane dans l’anlVactuosité du rocher. Du ï) au 25 février 1807. nous avons pris les distances au zénith des réverbères du Desierto tic las L’aimas, d’Espndiin, de Gullcrn, de Formcntcrn, de Campvcy et mesuré les angles compris 1" entre le Desierlo ctCullera 2" entre Cullern et Kspiidan ; .’V* entre le Dcsiorlo et Kspaclon ; /|° entre Campvey et le Desierlo ; 5" entre Gampvey et ta Mola de Fermentera fi" entro le Dcsierto et la Mola de Fomentera 7° entre Cullera et la Mola de Formcntcni.
