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du niveau U et eu retranchant lu pression due à lu colonne d’eau comprise entre ce mène niveau et te point fixe d’. Culte-, dernière quantité, qui ne variait que do quelques centimètres, avait été déterminée relativement à un point fixe de la règle Im, et la position variable du sommet k servait à trouver ce qu’il fallait «jouter ou retrancher n cet élément dans chaque cas particulier. La mesure exacte des températures présentait quelque difficulté. Le thermomètre, quel qu’il fitt, lie devait poiut être exposé immédiatement il la de la vapeur ; car, lors mé"ine qu’il aurait pu lit supporter sans en i*liv brisé, il aurait fallu tenir compte des clïets de la compression, dont l’évaluation eut été assez embarrassante. C’est pour obvier a cet inconvénient que l’on a introduit dans la chaudière deux canons do fu^il fermés par un bout et amincis, au point de ne conserver que la résistance nécessaire pour ne point être écrasés pendant l’expérience. L’un descendait presque jusqu’au fond de la chaudière, l’autre ne dépassait pas le quart de sa profondeur.

C’est dans l’intérieur de ces cylindres remplis de mercure que l’on plaçait les thermomètres ; le plus court servant à donner ta température de la vapeur, et le plus long celle de l’eau qui conservait encore lu forme liquide. Ce moyen, le seul praticable dans des expériences de cette nature, serait (rès-défectueux si l’on ne réunissait pas les circonstances convenables pour rendre très-lentes les variations de température. C’est une des causes qui nous avaient fait donner à la chaudière et au fourneau des dimensions plus considérables que celles dont on aurait