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DE i/AIR RT DE LA VAPEUR. SB

cher si les autres gaz permanent oMissent à la mèniu foi, mais nous n’avons pas pu obtenir de l’administration des bâtiments civils la prolongation de la jouissance ! du local où notre appareil de compression était établi. Cette circonstance nous a d’autant ptus aflectés, que nous aurions pu achever en tri’s-peu de temps d’tklaircir ce point important de la mécanique des gaz. Les expériences précédemment décrites pouvaient servir à faire connaître, par le volume de l’air du manomètre, les pressions correspondantes qui ne dépasseraient pas 29 atmosphères. Il suflisnit de faire communiquer une chaudière avec le réservoir du manomètre pour mesurer l’élasticité de la vapeur, avec la même précision que si l’on eût observé immédiatement la colonne de mercure qui lui aurait fait équilibre. On avait mémo l’avantage, en opérant ainsi, d’éviter tes inconvénients déjà signalés des grandes oscillations de la colonne métallique. L’appareil avait élé disposé de manière qu’on pût substituer une chaudière ù vapeur à la pompe de compression, sans déranger aucune autre pièce. Mais, après avoir remarqué que la moindre explosion pouvait entraîner Péboulement des trois voûtes de la tour du collége Henri IV dont l’état de délabrement faisait craindre même une chute spontanée effrayés des conséquences d’un pareil accident qui aurait pu compromettre tes bâtiments environnants, nous nous déterminâmes à faire tes expériences sur la vapeur d’eau dans une des cours de l’Observatoire. Il fallut donc y transporter le manomètre sans le séparer du réservoir en fonte auquel il était adapté, afin (tue les nouvelles indications de l’iu-