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MÉMOIRES SCIENTIFIQUES
MÉMOIRE
sur
les couleurs des lames minces
lu le 18 février 1811
à la classe des sciences mathématiques et physiques de l’institut impérial de france,
inséré en 1817 dans les mémoires de la société d’arcueil[1]
à la classe des sciences mathématiques et physiques de l’institut impérial de france,
inséré en 1817 dans les mémoires de la société d’arcueil[1]
Les lames minces de tous les corps de la nature, lorsqu’elles ont un degré suffisant de ténuité, présentent, soit par réflexion, soit à l’aide de la lumière transmise, des couleurs très-vives et de toutes sortes de nuances.
Les physiciens se sont beaucoup occupés de l’étude des lois suivant lesquelles naissent ces couleurs, et sont parvenus à plusieurs résultats importants ; quant à la cause qui les produit, elle est toujours enveloppée d’une grande obscurité.
Dans ce Mémoire je me suis spécialement proposé de rapporter quelques observations nouvelles qui peut-être
- ↑ 1. Voir sur ce Mémoire une Notice insérée au tome VII des Œuvres, t. IV des Notices scientifiques, p. 411 à 413.