Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 1.djvu/225

Cette page a été validée par deux contributeurs.

simples, si expressifs, que l’histoire des sciences a recueillis « Si Côtes eût vécu, nous saurions quelque chose. » Dans la bouche de Newton ce court éloge pouvait se passer de commentaire ; il appartient au génie de dicter de tels arrêts ; on l’en croira toujours sur parole. Quant à moi, Messieurs, dépourvu de toute autorité, j’ai dû me traîner péniblement sur de bien minutieux détails, car j’avais non à dire, mais à prouver, que nous savons quelque chose, quoique Fresnel ait peu vécu.