Page:Arétin - Sept Petites Nouvelles, 1861, trad. Philomneste.djvu/24

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
19
ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

de Marc-Antoine, mis en prison pour avoir gravé I XVI modi, etc. Ayant vu ces estampes, il a été animé de l’esprit qui avait porté Jules Romain à faire ces dessins. Il justifie son œuvre par des considérations assez singulières : « Che maie è il veder monlare un huomo adosso à una donna ? Adunque le bestie debbon essere più libère di noi ? A me parebbe che il cotale datoci da la natura per conservacion di se slessa, si dovesse porlare al collo corne pendente, e ne la beretta per medaglia ; però che egli è la vena che scaturisce i fiumi de le genti, e l’ambrosia che beve il mondo nei d solenni. Egli ha prodotto i Bembi, i Molzi, i Franchi, i Dolci, i Sansovini, i Titiani, i Michelanzuoli ; e dopo loro i Papi, gli Imperadori, eiRe ; ha generali i più bei putti, le bellissime donne cou Sancto Sanctorum ; inde se gli doverebbe ordinar Ferie e sacrar vigilie, efesta, e non rinchiuderlo in un poco di panno ò di seta. »

On a toujours attribue la P. errante à l’Arétin ; toutefois M. Hubaud, qui a fait de ces questions bibliographiques le sujet d’une étude patiente, révoque en doute cette paternité. Quoi qu’il en soit, nous avons vu une édition in-18 de ce dialogue, avec l’indication (supposée) : Londres, 1828 ; à la suite on trouve, ainsi que l’indique le frontispice, alcune libere poesie.

Aux traductions françaises qu’indique le Manuel nous ajouterons celle par V., Lampsaque, 1760, in-12, avec plusieurs pièces de vers a-