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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

très-libre, fut dédiée au cardinal de Lorraine et plus tard à un autre prince de l’Église, le cardinal Christopho Madrucci. L’Horatia est une tragédie où l’on signale de grandes beautés ; mais, de même que Le Maréchal et L’Hypocrite, elle n’a point passé dans notre langue.

On peut consulter sur les compositions dramatiques de l’Arétin l’Analecta Biblion de M. du Roure, t. 1, p. 376, et l’American Quarterly Review, n° XIV (juin 1830), p. 325.

Quant aux estampes gravées par Marc-Antoine Raimondi d’après les dessins de Jules Romain, et qui provoquèrent les Sonetti lussuriosi, nous ne nous en occuperons pas en ce moment, nous réservant d’en parler avec quelque détail dans un autre travail. Nous renvoyons, en attendant, à une brochure intéressante de M. Hubaud, Notice bibliographique sur un recueil de sonnets italiens de P. Arétin : Marseille, 1857.

Nous lisons dans le catalogue des estampes de Cumberland (Londres, 1827, in-4o) : « On croit généralement que les gravures libres de Marc-Antoine ont été complètement détruites, et on n’en a vu paraître que quelques fragments d’une authenticité douteuse à la vente Willett, en 1811 ».[1]

  1. On lit dans Bachaumontque, sous le règne de Louis XVI, la mode fut de porter aux habits des boutons de grande dimension et ornés de dessins. Ce fut dans l’Arétin qu’un amateur choisit les sujets qu’il fit représenter sur cette partie de son costume.