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ET SUR DIVERS CONTEURS ITALIENS.

chelli dans sa Vie de l’Arétin, et que les Canzoni indiquées sur le frontispice manquent (ainsi que l’a fait observer de Marolles, dans une note insérée au Manuel).

L’Humanità di Christo. Il est reconnu que c’est très-inexactement que d’anciens bibliographes, se copiant mutuellement, ont avancé qu’il y avait dans ce volume un rapprochement peu orthodoxe entre la conception de Jésus-Christ dans le sein de la Vierge Marie et la fable de Léda. Ce que peu de personnes savent, c’est qu’une comparaison semblable entre un des mystères de la foi chrétienne et deux contes mythologiques (Minerve et Bacchus sortant l’un du cerveau, l’autre de la cuisse de Jupiter) se trouvent dans un gros livre d’un très-érudit et orthodoxe prélat (les Quæstiones Alnetanæ de Huet). Elle est la suite de l’idée systématique de voir dans les mythes de l’antiquité une reproduction, une ombre des dogmes chrétiens.

Angelica : Vinegia, B. de Vitali, sans date, in-4o. Le Manuel cite comme curieuse une note du catalogue Libri publié en 1857. (Il y a là une faute d’impression ; lisez : en 1847). Tout le monde n’ayant pas ce catalogue sous la main, nous croyons faire chose opportune en transcrivant cette note : « L’Arétin, trop connu par ses écrits licencieux, et dont les autres productions ne sont pas assez lues, entreprit tous les genres et s’essaya à diverses reprises dans le genre épique. Il commença divers poëmes qui avaient pour sujet les aventures d’Angélique, de Mar-