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moi et à me caresser ; ils me firent depuis tous deux à l’envi l’un de l’autre mille caresses qui me charmoient. Il étoit tard ; après m’avoir bien patinée, ils me portèrent sur mon lit et me dépouillèrent entièrement. Ils admirèrent ma blancheur, la fermeté de ma chair et de mes tettons leur plaisoit beaucoup. J’étois ainsi au milieu d’eux tout nus, tenant un vit dans chaque main ; ils étoient en bonne humeur, et j’attendois qui me baiseroit le premier. Ce fut le petit Génois, il me monta dessus et m’enconna comme il savoit faire ; en même temps le chanoine se mit dessus et l’encula, de sorte que je les portois tous deux ; le fardeau ne m’incommodoit pas, et j’en goûtois d’autant plus de plaisir. Quand ils eurent tous deux achevé, je fis de grands éclats de rire du jeu que nous venions de faire et de la posture où s’étoit mis le chanoine, que je trouvai tout à fait disposé à un nouvel assaut, et je croyois qu’il m’alloit monter dessus, mais son ami fut encore plus habile que lui, il m’enconna une seconde fois, et le chanoine nous prit en embrassade et nous tourna de côté pour enculer encore une fois son ami sans me causer de l’incommodité. À la troisième fois son ami me saisit encore, et le chanoine nous tourna de nouveau et me mit au milieu d’eux, où il m’enfila par derrière. Imagine-toi un peu ce que je pouvois faire. Jamais je ne fus tant secouée et par devant et par derrière. Peu après le chanoine m’encula de nouveau et son ami passa de l’autre côté et encula le chanoine. Le matin, après nous être levés, comme j’étois dans ma chaise, le jeune homme me donna son vit