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MON AMI NAZ
À MON PETIT AMI LÉON COQUELIN
r, voici par suite
de quelle aventure
mon ami Naz fut
voué au vert :
Blasé sur les joies du collège, fatigué de fumer toujours des feuilles sèches de noyer dans des pipes en roseau, et d’élever des serpents avec des cochons d’Inde au fond d’un pupitre, mon ami Naz résolut un jour de s’offrir des émotions plus viriles.
Et, le képi sur l’œil, le cœur battant à faire éclater sa tunique, il entra, mon ami Naz, au cabaret de la mère Nanon.
Tous les collégiens un peu avancés en âge le connaissaient ce cabaret : une porte basse sur la rue, un petit escalier à descendre, un corridor à suivre, et l’on se trouvait dans la salle !