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LA GUEUSE PARFUMÉE.

— C’est ce pauvre Nivoulas qui serait malheureux !

Le soir, Roset vint me trouver au café, en grande toilette. Elle ne voulut pas s’arrêter, Mario l’attendait dans une voiture. Elle avait l’air ému, indécis ; elle me prit la main, balbutia quelques mots ; puis, en fin de compte, m’embrassa ; et, comme ma mine étonnée semblait lui demander raison de ce public élan de tendresse :

— Va consoler Nivoulas, imbécile ! me dit-elle à l’oreille en s’enfuyant.