Page:Arène - La Chèvre d’or.djvu/276

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Norette n’a jamais songé à déchiffrer ces pages jaunies ; Norette croyait, comme j’y croyais, au trésor gardé par la Chèvre : et c’est de bonne foi tous les deux, d’un même élan de cœur, avec le même enthousiasme, que, le jour de la pêche à l’oursin, dans la calanque d’Aygues-Sèches, Norette, pour être sûre que je l’aimais, moi, pour prouver que j’aimais Norette, nous renouvelâmes, en le complétant, le sacrifice de dame Guiraude.

Au surplus, tout est bien mieux ainsi : les légendes, comme les amours, gagnent à garder leur mystère !


FIN


Paris. — Imp. A. Lemerre, 25, rue des Grands-Augustins. 4. — 1891.