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de tant aimer quelqu’un que je ne connais presque pas ! »
Qu’ai-je répondu ? Je l’ignore. Mais, quand nous sommes sortis du jardin, Mlle Norette ne pleurait plus, et, malgré mes dénégations étonnées, on m’avait prouvé que c’était moi qui, chaque soir depuis vingt jours, laissais, du haut de ma terrasse, tomber un bouquet sur le banc aimé de Norette.
Le diable, évidemment, se mêle de mes amours et cette histoire de bouquets cache quelque sorcellerie.
Ne cherchons pas. Le mieux est encore de laisser aller les choses. Est-il tant besoin de comprendre pour être heureux ?