Je préférai en faire hommage à Jules Gros.
Laissés libres ou à peu près dans le cabinet de travail, sorte de véranda d’où l’on apercevait, de tous côtés, à travers les vitres, un délicieux paysage de bois, de jardins et de vignes, les deux loirs adoptèrent pour demeure une des poches de la houppelande fourrée.
Demeure commode qu’ils rendirent plus commode encore en pratiquant dans ses parois d’étoffe une toute petite fenêtre par où ils rejetaient, à la grande joie de Jules Gros, les épluchures de leurs repas, généralement composés d’amandes fines et de noisettes.
Jules Gros, pour rien au monde, n’aurait voulu déranger un si gentil manège ; et quand, l’hiver définitivement venu, les deux loirs se rendormirent à nouveau, par crainte de les réveiller il leur laissa sa houppelande, courant les champs en simple veston, malgré que la saison s’annonçât rude, raillant le manteau dont je m’enveloppais, et feignant de s’extasier sur l’extraordinaire douceur de la température.
Voyons ! entre nous, un si galant homme