des triques de muscadin, je m’approvisionnais de cryptogames, je laissais parler Jules Gros, et je souriais à ses rêves.
Car aux heures de confidence, Jules Gros daigna souvent me révéler la constitution de sa République idéale :
Plus de pauvres, tout le monde heureux ! C’était superbe.
Et il s’écriait, vibrant d’enthousiasme :
« Quelle grande et sainte chose, moyennant un peu de sagesse, on pourrait faire avec l’humanité ! »
Puis, un découragement le prenant, il baissait la tête et soupirait : « Malheureusement il y a l’homme… »
Parole profonde qui explique l’histoire et donne le pourquoi de tant de révolutions inutiles suivies de si douloureux avortements.
Excellent Jules Gros ! Dire que par ma faute il grelotta tout un hiver et faillit mourir de pleurésie.
Personne n’ignore que Jules Gros, sans trop compter sur ses futures listes civiles, vivait surtout et de façon fort honorable en publiant, dans divers journaux et revues, le ré-