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L’OMNIBUS DE PLAISANCE


Ce n’est pas un — ou une — de ces omnibus énormes entraînés par trois forts chevaux et dont la circulation n’est guère possible que dans les larges avenues du Paris central. Non ! destiné à parcourir les rues plutôt étroites de la demi-banlieue, mon omnibus « Plaisance-Hôtel de Ville » a des proportions modestes.

Deux chevaux lui suffisent ; et il serait de tout point semblable aux omnibus d’il y a trente ans, sans l’adjonction sur son arrière d’une plate-forme où, près du conducteur, deux voyageurs debout et serrés un peu arrivent tout de même à se caser.

Lorsque j’habitais Montparnasse, j’étais un habitué de cet omnibus dont le service met en