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FRIQUETTES ET FRIQUETS

lace, et certainement inventé par quelque petite blanchisseuse en rupture de panier d’osier, qui, de la Galette au Moulin-Rouge, gagne à danser, nez au vent et jupons troussés, ses quartiers de haute courtisane.

Le dix-huitième siècle eût trouvé mieux : un mot leste et fringant, l’analogue de « falbalas ».

N’importe ! Si le mot, de prime abord, a droit d’offusquer, la chose n’en est pas moins jolie ; et puis, quelle justice à prétendre exiger de la Goulue ou de Patte-en-l’Air l’esprit des défuntes marquises !

Cependant, de quelque nom qu’on les nomme, les dessous se meurent, les dessous sont morts, un peu partout remplacés déjà par le garçonnier bas-de-chausses et le pantalon des zouaves.

Ah ! le paysan dans les prés, où cascade l’eau des ruisseaux, peut tracer au cordeau le carré de ses chènevières ; il peut semer, arracher le chanvre, et le rouir et le teiller.

Les vieilles, aux veillées du village, peuvent, entre l’index et le pouce mouillés, étirer le fil brun encore, mais que la rosée blanchira ; et