Page:Arène - Friquettes et friquets, 1897.djvu/249

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


MOIS ALCYONIENS


— Veux-tu t’en aller, vilaine bête !

— Et quoi, vieil ami Jean, on insulte Brennus ! D’où te vient une humeur si noire ?

— C’est que Brennus est insupportable avec ses poils longs et dorés, plus fins que des cheveux de femme, et la sotte manie qu’il a de se brosser sur vos habits.

— Les chien font leur cour à leur façon ; tu aimai jadis ses prévenances.

— Pourquoi diable ne le tonds-tu pas ?

— Brennus tondu ! Ceci, Jean, tourne à la folie ; et certes, étant de sens rassis, tu n’oserais me proposer de déguiser ainsi en toutou vulgaire un superbe chien allobroge,