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LE JOYEUX « REQUIEM »


— Non, là, tu sais, hurlait le peintre Jean Le Hûcheur en bourrant de coups de poing affectueux le maigre dos du musicien Lagremuse, cette fois-ci, pas moyen d’y couper, comme dit Courteline en ses récits guerriers, le sous-sol est vide, le piano libre, et tu vas nous offrir, avec accompagnement de bocks bien tirés, une audition du fameux menuet macabre dont le Tout-Paris des Buttes s’inquiète uniquement depuis huit jour.

— Il s’agit sans doute, dans ta pensée, de mon joyeux Requiem, répondit doucement l’éphèbe interpellé, car jamais cette envie ne me sollicita d’écrire un Menuet macabre.

— Requiem, menuet, n’est-ce pas tout un ?