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la fin sera sauvé. » (Mt 10 et 24) Cette voix est toujours entendue de celui qui appartient à Jésus-Christ ; elle ne l’est pas de celui qui lui est étranger : « Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas ce qu’ils lui disaient. » Nôtre-Seigneur, en effet, nourrit notre âme par les vérités qu’il révèle clairement, et il l’exerce par celles qu’il, laisse dans l’obscurité. Deux hommes entendent les paroles de l’Evangile, l’un est un homme religieux, l’autre est un impie, et ce qu’ils entendent n’est peut-être compris ni de l’un ni de l’autre. L’un s’exprime de la sorte : Ce que le Sauveur vient de nous dire est vrai et bon, mais nous ne le comprenons pas ; cet homme a déjà la foi, il est digne qu’on lui ouvre, s’il persévère à frapper. L’autre, au contraire, soutient qu’il ne leur a rien dit, il a donc encore besoin d’entendre ces paroles : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas. » (Is 7, 9, selon la vers. des Sept.)


Versets. 7-10.


S. Chrysostome : (hom. 59 sur S. Jean.) Nôtre-Seigneur, pour rendre les Juifs plus attentifs, leur explique ce qu’il vient de dire : « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. » — S. AUG. (Traité 45 sur S. Jean.) Voici qu’il ouvre ce qui était fermé, il est lui-même la porte ; entrons et réjouissons-nous d’être entrés.


« Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des larrons. » — S. Chrysostome : (hom. 59.)