Page:Aquin - Explication suivie des quatre Évangiles, Tome 8, 1869.djvu/318

Cette page n’a pas encore été corrigée

Versets 29-33



S. Chrysostome : (hom. 79 sur S. Jean.) Les disciples de Jésus consolés et ranimés par l’assurance qui leur est donnée qu’ils sont les amis du Père, lui avouent qu’ils reconnaissent maintenant qu’il sait toutes choses : « Ses disciples lui dirent : Voilà que maintenant vous parlez ouvertement, et sans vous servir d’aucune parabole. » — S. AUG. (Traité 103 sur S. Jean.) Le Sauveur leur annonce et leur promet seulement que l’heure vient où il ne leur parlera plus en paraboles, d’où vient donc qu’ils lui tiennent ce langage, sinon qu’ils ne comprennent pas les paraboles dont il se sert, et que leur ignorance est si grande, qu’ils ne la connaissent même pas ? — S. Chrysostome : Nôtre-Seigneur, dans les paroles qui précèdent, a répondu aux secrètes pensées de leur esprit, et c’est pour cela qu’ils lui disent : « Maintenant nous voyons que vous savez toutes choses. » Voyez comme ils étaient encore imparfaits ; après tant et de si grandes preuves qu’il leur avait données, ils lui disent : « C’est maintenant seulement que nous savons ; » ils semblent lui en faire un mérite. « Et il n’est pas besoin que personne vous interroge, » c’est-à-dire, avant même que nous vous le disions, vous saviez ce qui était pour nous un sujet de trouble, et vous nous avez rassurés en nous disant que votre Père nous aimait.




S. AUG. Les apôtres étaient convaincus maintenant que le Sauveur savait toutes choses, d’où vient donc qu’au lieu de lui dire, ce qui