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être véritablement, élevez-vous au-dessus du temps. Ces paroles : « Si vous ne croyez pas que je suis, » par lesquelles Nôtre-Seigneur nous exhorte à ne point mourir dans nos péchés, n’ont point d’autre signification que celle-ci : Si vous ne croyez que je suis Dieu. Rendons grâces à Dieu de ce que le Sauveur nous dit : « Si vous ne croyez pas, » et non : Si vous ne comprenez pas, car qui pourrait comprendre ces mystères ? — ORIG. Il est évident que celui qui meurt dans ses péchés, affirmerait-il qu’il croit en Jésus-Christ, n’y croit pas véritablement. En effet, celui qui croit à la justice, ne doit commettre aucune injustice ; celui qui croit à la sagesse, ne doit ni dire ni faire rien qui lui soit contraire. Parcourez ainsi les autres perfections de Jésus-Christ, et vous comprendrez comment celui qui ne croit point en lui, meurt dans ses péchés, et comment celui dont la conduite est en opposition avec les divins attributs de Jésus-Christ.


Versets. 25-27.


S. AUG. (Traité 39.) Le Sauveur venait de leur dire : « Si vous ne croyez pas que je suis, vous mourrez dans votre péché ; » ils lui demandent maintenant en qui ils doivent croire pour éviter cette mort dans le péché : « Ils lui dirent donc : Qui êtes-vous ? » (Traité 38) Vous nous avez bien dit : Si vous ne croyez pas que je suis ; mais vous ne nous avez pas appris qui vous étiez. Il savait que quelques-uns d’entre eux devaient croire en lui, aussi à cette question : Qui