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mêmes, qui furent dispersés par toute la terre. Autrefois, toute la nation ne formait qu’un seul corps, mais au temps de Jésus-Christ, les Juifs étaient disséminés parmi toutes les nations, le Sauveur n’aurait donc pas dit : « Vous ne pouvez venir là où je vais, » si par ces mots, il eut voulu entendre les Gentils. — S. AUG. (Traité 31.) Ces paroles : « Où je vais, » signifiaient le sein du Père. C’est ce qu’ils ne comprirent en aucune façon, et cependant, à l’occasion de ces paroles, ils prédiront notre salut en annonçant que le Sauveur irait vers les Gentils, non par sa présence corporelle, mais cependant par ses pieds, car ce sont ses propres membres qu’il a envoyés pour nous mettre nous-mêmes au rang de ses membres.


S. Chrysostome : (hom. 50.) Leur intention n’est pas de dire qu’il doit aller vers les nations pour leur causer du mal, mais pour les enseigner. Déjà en effet, leur colère s’était calmée, et ils avaient ajouté foi à ses paroles, car s’ils n’y avaient point cru, ils ne se seraient pas fait cette question : « Qu’est-ce que cette parole qu’il a dite : « Vous me chercherez, et vous ne me trouverez point, et là où je vais, vous ne pouvez venir ? »


Versets. 37-39.


S. Chrysostome : (hom. 51 sur S. Jean.) Au moment où la fête étant terminée ils allaient retourner chez eux, Notre-Seigneur leur donne pour le voyage la nourriture du salut : « Le dernier jour de la fête, qui en est