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seulement prendre garde de nous exposer au danger personnel de pécher, mais encore de laisser commettre des actions coupables à ceux dont la conduite nous est confiée. — Autres significations morales de cet œil, de cette main.
y. 31, 32. — Indissolubilité du mariage. — Pourquoi Moïse a-t-il permis l’acte de répudiation ? — Le commandement que fait Notre-Seigneur est-il contraire aux prescriptions de la loi ? — Jésus-Christ ne reconnaît qu’une seule cause de renvoi de la femme : la fornication. — Nécessité pour les maris de supporter les fautes de leurs épouses. — L’homme qui épouse la femme renvoyée est également adultère. — Que faut-il entendre par la fornication qui peut motiver le renvoi ? — Cette défense s’applique aux deux époux. — Jusqu’où s’étend la permission que donne ici Notre-Seigneur de renvoyer une épouse coupable ? — Circonstance où le mari ne peut renvoyer sa femme. — La femme renvoyée est-elle coupable d’adultère au même degré que celui qui l’épouse.
y. 33-37. — Le serment trop fréquent défendu comme occasion de péché. — Pourquoi la loi ancienne permettait plus facilement l’usage du serment. — Jésus-Christ ne veut pas nous exposer au danger du parjure. — Peut-on dire que l’apôtre saint Paul a enfreint ce précepte ? — La vie des saints nous apprend comment nous devons entendre certains passages difficiles. — Pourquoi le Sauveur défend-il de jurer par les anges, par la ville de Jérusalem, par le temple, etc. ? — Comment devons-nous nous exprimer pour garantir la vérité de nos paroles ? — D’où vient la nécessité du serment ?
y. 38-42. — Comment le chrétien doit se conduire à l’égard de ceux qui lui font injure. — Dans quel but la loi du talion a-t-elle été donnée aux Juifs ? — Quel but s’est proposé Notre-Seigneur par ce nouveau commandement ? — Justice imparfaite des Pharisiens dans cette matière, justice parfaite commandée par Jésus-Christ. — Jusqu’où s’étend-elle ? — La conduite de Notre-Seigneur et des saints explique les préceptes du christianisme. — Comment doit-on entendre l’obligation de présenter la joue gauche à celui qui nous frappe sur la droite ? — Inutilité, danger de la vengeance même légitime. — Notre-Seigneur ne défend pas la vengeance qui a pour but la correction du prochain. — Exemples qui confirment cette vérité. — Ce que doit faire un chrétien pour observer la juste mesure de la vengeance. — Explication mystique de ce commandement. — Comment devons-nous nous conduire à l’égard de ceux qui veulent nous faire tort dans nos biens. — Inconvenance qu’un chrétien plaide devant les tribunaux. — Comment faut-il entendre ce que dit saint Paul que les causes des fidèles soient jugées entre eux ? — Comment nous devons nous opposer à ceux qui veulent nous ravir ce qui nous appartient. — Troisième espèce d’injures. — Comment le chrétien doit se comporter à leur égard. — Dans quel sens faut-il entendre ces paroles : Allez encore avec lui deux autres milles. — Signification mystique de ce nombre. — Comment devons-nous pratiquer le commandement de donner à celui qui nous demande ? — Il ne doit pas être restreint au devoir de l’aumône. — Il n’implique pas l’autorisation de donner tout ce qu’on demande. — Il est quelquefois utile pour celui qui demande d’être refusé. — Interprétation spirituelle de ces paroles. — Obligation de prêter à celui qui est dans le besoin, et cela sans condition d’usure. — Cette doctrine de Jésus-Christ est-elle compatible avec les mœurs publiques ? — Avantages que procurerait à la société l’observation exacte des préceptes du christianisme.