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les faire accomplir ? — Ce que signifient ces paroles : Le ciel et la terre ne passeront pas, etc. — Que signifie le mot Amen, en vérité ? — Perfection qui est renfermée dans chaque lettre de l’Écriture. — Les plus petites choses doivent être accomplies avec soin. — Les paroles divines ne demeureront point sans effet. — Quels sont ces commandements les moindres de tous ? — Notre-Seigneur veut-il ici parler des lois anciennes, ou des préceptes qu’il va promulguer ? — Qu’entend-on par violer la loi ? — Que signifient ces paroles : Il sera appelé le dernier dans le royaume des cieux. — Notre-Seigneur flétrit ici la conduite des Pharisiens.
y. 20-22. — Quelle est la justice dont parle ici Notre-Seigneur ? — Il confirme la vérité de l’Ancien Testament par la comparaison qu’il en fait avec le Nouveau. — Qu’est-ce que les justices des Scribes et des Pharisiens. Sens des paroles du Sauveur. — Conciliation de ces paroles avec les précédentes : Celui qui transgressera le plus petit des commandements, etc. — Pourquoi n’était-il pas question du royaume des cieux dans l’Ancien Testament ? — Ces paroles peuvent encore se rapporter à la manière dont les Pharisiens interprétaient la loi. — Dieu auteur de la loi ancienne et de la loi de grâce. — À qui faut-il limiter ces paroles : Vous ne tuerez pas ? — Pourquoi cette formule : Il a été dit aux anciens, et moi je vous dis, etc. — Opinion des philosophes sur les passions de l’âme. — Qu’est-ce que se mettre en colère contre son frère ? — Quelle est la colère légitime ? — Notre-Seigneur parle-t-il ici de l’irritation qui vient du sang ? — Il ne condamne pas seulement la colère, mais les paroles qui en sont l’expression. — Signification du mot raca. — Ce qui fait le crime de cette appellation injurieuse. — Dans la troisième partie Notre-Seigneur défend non-seulement la colère et les paroles qui la manifestent, mais aussi l’outrage qu’elles expriment. — Divers degrés dans les péchés que la colère nous fait commettre. — Pourquoi est-ce un si grand péché de dire à son frère : Vous êtes un fou ? — Trois degrés de culpabilité qui nous rendent passible du jugement, du conseil, du feu de l’enfer. — D’où vient le mot géhenne ? — Ces peines sont-elles trop sévères ? — Divers degrés dans les supplices de l’enfer. — Le jugement et le conseil, peines de la vie présente.
y. 23, 24. — Nécessité pressante de la réconciliation. — Devons-nous demander pardon à celui qui nous a outragés ? — Dieu ne reçoit pas les sacrifice des chrétiens divisés entre eux. — Il préfère notre utilité aux honneurs qui lui sont dus. — Quelle doit-être cette réconciliation ? — Que devons-nous faire lorsque notre frère est absent.
y. 25, 26. — Nécessité de la réconciliation pendant cette vie. — Quel est cet adversaire que Dieu nous ordonne de traiter en ami. — Est-ce le démon, est-ce un de nos semblables, est-ce Dieu ou ses commandements. — Il est plus naturel de l’entendre de nos ennemis. — Quel est ce juge, ce ministre, cette prison dont parle Notre-Seigneur ? — Que signifie cette dernière obole qu’il faut payer ?
y. 27, 28. — Crime de l’adultère. — Le désir seul est un véritable adultère. — Différence entre la passion véritable et le premier mouvement qui la précède. — Trois choses qui concourent à la consommation du péché. — Danger auquel s’expose celui qui laisse égarer ses yeux sur les objets extérieurs.
y. 29, 30. — Nécessité de faire disparaître l’occasion du péché. — Que signifient cet œil droit, cette main droite qu’il faut arracher. — Nous devons non-