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de parens et d’amis pour délibérer de quelle manière on récompensera un âne.

(21) Un Roi de Thrace qui faisoit dévorer ses hôtes. C’étoit Diomède ; Hercule le vainquit et le punit du même supplice qu’il faisoit souffrir à ses hôtes en le faisant dévorer par ses propres chevaux.

(22) D’abord qu’il voit quelques personnes, &c. Il y a en cet endroit beaucoup de saletés dans l’original ; je les ai voilées le mieux qu’il m’a été possible.

(23) Me voyant délivré de la mort. Le latin dit, Mediis Orci manibus extractus, Arraché d’entre les mains de Pluton. J’ai cru qu’en françois, il valoit mieux dire la chose simplement.

(24) L’homme qu’ils avoient trouvé qui m’emmenoit. Dans le texte, l’âne, c’est-à-dire, Apulée qui parle changé en âne, appèle, en badinant, cet homme son Bellerophon, comme s’il avoit été un Pégase.

(25) Je lui emplis les yeux et tout le visage d’ordure. Je n’ai pas jugé à propos de rendre en françois toutes les expressions du texte en cet endroit. Il faut passer le plus vite qu’on peut sur ce qui ne peut être bon qu’à faire mal au cœur.

(26) J’étois près de périr, comme un autre Méléagre, par le tison ardent de cette Althée en fureur. On prétend que cette phrase n’est point d’Apulée, et qu’elle a été ajoutée à la fin de ce livre par quelque Commentateur qui a voulu imiter son style et sa manière de plaisanter.

Au reste, selon les poëtes, lorsqu’Althée accoucha de