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lui fait tourner la meule d’un moulin. Il est mal accommodé des autres étalons. On se sert de lui pour aller chercher du bois à la montagne. Chargé d’étoupes, l’ânier y met le feu ; comment il s’en garantit. Il est ramené à la montagne d’où il se sauve voyant venir un ours monstrueux.



LIVRE HUITIÈME.

Meurtre commis par Thrasyle en la personne de Tlépolême, mari de Charite ; elle lui crêve les yeux, et elle se fait mourir volontairement. Apulée change de maître. Conduite affreuse des prêtres de la Déesse Syrienne ; manière dont ils se déchiquetoient les membres ; fraudes et tromperies découvertes.



LIVRE NEUVIÈME.

Ruse d’Apulée par laquelle il se sauve de la mort qu’on lui préparoit. Danger pressant qu’il évite, étant pris pour enragé, en buvant de l’eau. Histoire d’une femme qui trompe son mari, son ruffien se cachant dans un poinçon, sous prétexte de l’acheter. Sort captieux des Prêtres Syriaques et leurs larcins découverts. Description des corvées du moulin auxquelles il fut asservi. Explication galante des adultères et impudicités des femmes débauchées. Des mains d’un meunier il passe dans celles d’un Jardinier. Malheur qui arrive dans une maison où le jardinier étoit allé pour recevoir