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o del tôt no.us aussizia.
si no fos la cofrairia
de Chasiers e de Carias,
ab los pecols anaras.


37. nos auzizia IK ; Ois oillz o nous a. DR. — 38. coffaria D. — 39. chatiers IK, chassier R ; o D ; carals IK.

15. Beders e Burlas est la leçon de IK, qui, pour cette pièce, ont généralement le meilleur texte. D a lobres au lieu de Beders, R lombes, ce qui donnerait la comtessa que ten Lombers (dép. du Tarn, plutôt que Zowi&ea. dép. du Gers) e Burlas. Outre que la leçon de Beders est mieux attestée, labiographie d’Arnautde Maruelh nousdit expressément qu’il y avait une comtesse qui fut appelée par les troubadours comtesse de Béziers et de Burlats, c’est-à-dire Azalaïs de Toulouse. 26. Il y a plusieurs lieux du nom de Soulage, Solage, Soulatge, Solaise, Soulages. Je n’en connais aucun qui soit nommé Soûlas. Mais est-ce bien de noms de lieux réels qu’il s’agit ici, ou n’est-ce plutôt un exemple de cette sorte de jeux de mots dont parle Tobler dans « Verbluemter Ausdruckund Wortspiel in altfranzosischer Rede », p. 2 ss. ? 27. orbes n’est pas dans Rayn. Je rie comprends pas le sens du vers. Peut-on corriger ordes=ordescs « ordures» ? 32. « Vous êtes encore le sien », c’est-à-dire : « Vous’appartenez toujours encore au tombeau, à la mort » ? ? Cela ne donne pas de sens satisfaisant. Y a-t-il un jeu de mots entre vas «tombeau» etvà-s «vain» ? «vous appartenez encore toujours à la vanité ; tant elle vous plaît» ? Dans les vers 29, 30 il faut peut-être lire no‘us au lieu de vos. ’ 39. Probablement Cha’ssiers, département de l’Ardèche, et Carias département du Cantal.. .

40. pecol « menu bétail », manque dans Rayn. -,pecou, pecoul, pecoulh dans Mistral « niais, imbécile. » Si nous rapprochons ce sirventes des poésies précédentes, nous ne douterons pas que les mss. n’aient tort de l’attribuer à Garin d’Apchier. (Outre le portrait de celui qui y est attaqué, comp. particulièrement les vers 17, 18 et 29, 30 de cette pièce-ci aux vers 33 et 29 de Mos Comunalsfai ben parerCette pièce encore est sans doute l’œuvre de Torcaf ol.