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PRÉFACE.

quelque libraire qui veuille bien s’en charger ; ce que je n’ose pas trop espérer, vu le discrédit dans lequel la littérature ancienne est tombée en France.

Malgré tous les soins que j’ai donnés à l’impression de cet ouvrage, soins qui ne m’ont pas été très-pénibles, grâce à l’intelligence de MM. Delance et Lesueur, qui sont du très-petit nombre de ceux qui soutiennent encore à Paris l’honneur d’un art qui y a jadis été porté au plus haut degré de perfection par les Étienne, les Morel, les Turnèbe et tant d’autres dont le nom ne périra jamais, tant que la langue grecque sera cultivée[1] ; malgré tout cela, dis-je, il s’y est glissé quelques fautes d’impression, que j’ai indiquées dans l’errata que j’ai mis à la fin du second vo-

  1. M. Delance est louable surtout d’avoir eu, dès l’an V, époque à laquelle presque toutes les Imprimeries étoient fermées à la littérature, le courage d’embrasser cette partie difficile et peu lucrative, qu’il n’a cessé de suivre avec autant de zèle que de succès.