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À SA MARRAINE


19 septembre 1917


Ma chère marraine et amie, il est vrai que mon voyage m’avait bien fatigué, mais j’ai gardé de notre entrevue une excellente impression. Si bien que j’ai signalé votre talent poétique à Jean de Gourmont qui doit vous demander un poème pour l’Almanach des Lettres et des Arts luxueusement édité par Poiret. Vous voyez que mon amitié est diligente… Je vous remercie de m’avoir envoyé mon poème et le vôtre qui me montre que vous avez compris le divertissement dont il s’agissait.

C’est pourquoi je vous envoie l’expression vive de mon amitié et vous baise la main.

Guillaume Apollinaire.

P. S. J’ai égaré votre adresse.